Mon Âme sauvage a encore frappée
De combien de vie dispose-t-on sur cette planète
Je ne les ai jamais comptabilisées, celle que j'ai failli
perdre, ou bien sont-elles comptées depuis mon sursis
1974 une botte de dynamite tombe à ma proximité, installé
dans un SAV bourré de gaz butane, les anciennes, celles qui fuyaient. Cette
bombe lancée sur la banque d'à côté aurait dû exploser, le quartier de la
république avec partir en fumée
1975 Incident au décollage, je tombe dans le coltard à
10 000 pieds d’altitude, réanimation à l’atterrissage 45 minutes après,
j’avais deux belles hôtesses pour moi tout seul
1976 Balle perdue à la sortie du dojo, ne m'étais pas
destinée, a rasé mes oreilles pour se fixer la carrosserie d'une auto, celle du
maître des lieux. Sans l'intervention d'un ami qui m'a plaqué au sol, je serais
peut-être en train de fouetter les âmes perdues
1979 Réanimation suite à une forte insolation, je m'éveille
sur une table métallique genre autopsie, tente de m'échapper de la clinique où
j'avais été porté. Le premier infirmier ma raté, musclor m'attendait à la
sortie, il m’a plaqué, c'était fini de mes rêves de liberté. Camisole de force
et il m'a balancé contre la paroi interne d'une ambulance, je suis repassé en
réanimation dans le service HP d'un hôpital renommé pour son service d'agité.
J'en suis sorti rapidement, mais un peu choqué
1980 Retour en réa suite à une intoxication alimentaire
sévère, étant dans l'armée j'ai atterri au Val de Grace, 48 heures dans le brouillard
avant de m'éveiller seul au 3e étage de ce service particulier
Même époque, même endroit, quelques semaines plus tard prise
d'otage au même étage, dans ma chambrée un agité est entré grenade offensive et
couteau de combat en main, tout le monde dehors sauf moi, qu'il voulait
découper ou faire sauter
Même époque dans un service "motus et bouche
cousue" d'une base enterrée, retour en réa suite à un problème
confidentiel
1983 Installé depuis peu dans mon entreprise avec un associé
qui avait la sienne au même endroit, un dimanche sortant de chez dans lui du
côté d'Argenteuil, une petite voix me dit de repasser au magasin pour une
vérification.
Je tombe en plein cambriolage avec les individus dans mes locaux
et d'autres sur le toit, plus effrayés que moi, ils s'enfuient en laissant sur
les lieux un beau fusil aux canons raccourcis à la scie
A 25 ans j'étais un peu perdu, pas clair dans mon esprit,
pas du tout dans ma vie personnelle
Je cherchais un père de substitution le mien était trop
distant, trop secret
Je fais amitié avec un Corse, patron de son petit bar
« Iles Sanguinaires », il devient mon mentor et le père que je
cherchais, il savait me féliciter, me réprimander quand il le fallait, toujours
présent
De son café, il m’a présenté sa famille, pris son aile comme
son deuxième fils adoptif.
Le premier se prénommait Claude, un garçon des rues
qui avait trouvé ses repères au même endroit que moi.
Je l’ai aimé comme un
frère et l’ai mené à son bourreau, car il avait soulagé un diamantaire d’une
cargaison appartenant à une mafia parisienne, en opposition avec celle de mon
père d’adoption.
Les bastos ont fusées dans son petit bar, comme à
l’extérieur, au ras de mes oreilles car je n’étais pas ventre à terre.
Invité sur son île de beauté, mais pas habitué à la
conduite, j’ai rasé une fois la corniche avec le ravin 50 m plus bas, la
deuxième monté sur un promontoire pour éviter un camion roulant au milieu de la
chaussée
Après cette date les évènements se cumulent rapidement
Un autre énervé avec un pistolet me fixe pour m’arrêter, je
lui fonce dessus à m’arrêter sur son canon, à ce moment il crie
« Police » je lui dis comment je peux savoir vous êtes en civil sans
identification, sur ce il s’aperçoit qu’il à oublier de poser son brassard sur
son bras
Un conducteur pressé me propulse sur des socles de travaux
en béton, en heurtant mon véhicule à 140 km/h. Ma voiture en miette, moi un peu
choqué sans une égratignure
Course-poursuite dans les rues de Paris, par des inconnus
qui disparaissent quelques kilomètres plus loin
Je me rappelle d’une grosse poutrelle métallique qui
dépassait de l’arrière d’un camion, qui m’a coupé la route pour se placer
devant moi, il a freiné brutalement sans raison valable, l’ai évité de justesse
Il y a eu des tonneaux en moto, Le side virait trop large
sur les routes de Belle Ile en Mer, mon ami de l’époque a raté le virage, pas
le ravin, ni les barbelés.
La traversée en ferry par jour de grosse tempête entre
Vannes et le Palais de Belle Ile en Mer, le bateau a pris beaucoup de mer et
failli couler en pleine tempête, je nage comme un rocher
Ensuite il y a eu des évènements bizarres avec des services
de haute sécurité à sigles multiples, une tentative de recrutement par l’un
d’entre eux, ou bien une manipulation d'un genre nouveau.
Un petit nerveux agité avec son gros calibre et sa carte
officielle.
Bien cru que j’allais finir sur mon plancher en sapin
Un ami s’est mis dans les embrouilles, je l’ai aidé à sortir
de son panier de crabes ou s’agitaient les triades et les ruscofs, heureusement
la territoriale et l’internationale sont arrivées pour nous épargner
Ensuite plus calme avec menace de dynamitage, de mort, de me
faire la peau
Je me suis éloigné de Paris, plus tranquille à Nogent sur
Marne, sauf qu’à l’époque un duo de flic choc se prenait pour « Starsky et
Hutch », surnom donné par la population.
Installé dans un loft industriel en cours de rénovation avec
deux beaux toutous noirs, des flats. Mais le mâle voulait monter la femelle,
aucun des deux étaient stérilisés, ils ont fait la java à réveiller le
quartier, le male se prenait pour un loup à hurler auprès de sa belle.
En
pleine nuit les deux dingos et leurs calibres ont débarqué, forçant la porte de
notre loft, nos chiens ont attaqué ces malfaisants, crocs en avant, un des
abrutis a tiré, laissant échapper une grosse bastos. Ils se sont excusés et
repartis comme arrivés.
Je suis parti de Nogent avec dominatrice femme, enfant et
toutous pour la Catalogne via une autre halte dans une demeure que j’ai
transformé en parfait donjon insonorisé
Je me suis installé en Catalogne, au calme en toute sérénité
durant près de 9 ans
En 2017 je repars une troisième fois en exploration en
Arctique, invité aussi par les autorités Norvégiennes pour constater les effets
de la non- pollution sur leurs côtes, suite à une histoire complexe avec un
autre explorateur franco-russe que je suivais dans son aventure polaire.
Arrivé sur les lieux un incident a lieu, hors de ma zone de
confort, je n’en suis que le témoin par l’objectif de ma caméra de tournage,
images que je diffuse sur une passerelle bien connue, pour les transmettre aux
autorités norvégiennes qui me l’avait demandé.
La vidéo ne reste que quelques
jours avant que je la retire, elle ne mentionnait ni la compagnie de transport,
ni le nom du navire ni ceux de ses officiers.
2 ans et 3 mois passent
Au début de l'année pour des recherches familiales et
généalogiques, ayant épuisé toutes les sources sur les informations concernant
la deuxième guerre mondiale, je contacte un dernier groupe d’anciens combattant
qui m’informe que les renseignements que je cherchent sur mon père, se trouvent
dans les archives de la DGSE, ancienne DST et 3e bureau Service
Action de l’armée des ombres durant la guerre.
J’ai cherché à contacter
directement le service, en vain il me ramène sur celui de L’Intérieur, que je
contacte début mars par acqui de conscience, avec faible espoir de réponse.
Trois semaines plus tard, un appel étrange sur mon
répondeur, provenant d’un service spécialisé en cybercriminalité rattaché aussi
à la DGSE.
En plein confinement l’officier est venu pour m’entendre, au sujet
d’une histoire rocambolesque mélangeant espionnage, usurpation d’identité,
manipulation d’information à des fins inconnues.
Nous avons discuté longuement,
mon cœur a dépassé sa zone rouge, mais j’avais besoin de savoir le pourquoi du
comment quitte à me faire carboniser, cette affaire est aussi lié à celle d’un
étrange recrutement dans le passé, le pseudonyme utilisé étant identique
J’ai beaucoup appris de cet officier, qui
m’a dit gentiment « le hasard n’existe pas, il n’y a pas de coïncidence,
seulement des conséquences d’actes passés ».
Il est reparti chez lui,
depuis je suis un peu plus parano qu’avant, une conséquence des faits
précédents
En comptant le tout depuis le début, j’ai dépassé les 15
vies, suis dans un sursis prolongé mais pas jusqu’à l’infini, sinon je vais
m’ennuyer