Arctic Sea
Islande une terre de légendes, entourée de bouillard, masquant les écueils, banc de sable et montagnes de glaces, dérivantes au fil du vent.
Mes bagages rentrés dans la cabine, je grimpe pied à pied au plus haut plancher, admirer le paysage islandais.

La brise marine me prend le nez, pendant que celui de notre navire fend les flots.
Le chef de cuisine prépare sa cantine, ses senteurs me caressent les narines.

Le soleil doré se couche dans la mer, s’y fondre totalement, à devenir un vert rayon

Le froid me grise la pensée, l’expédition est désormais lancée, suivre la trace des premiers explorateurs.
Erik le Rouge et sa horde de Viking, naviguant dans la mer du Labrador, ont abordé ces terres inhospitalières, qu’ils ont baptisé « Greenland, la terre verte » pourtant recouvertes de glace.
Ces marins expérimentés ont aussi abordé, d’autres terres inconnues, nommées aujourd’hui Amériques.

Le chef d’expédition me propose chocolat chaud et couverture, pour rester sur ce pont, à contempler la nature dans toute sa beauté, sous cette demi-lune éclairée
La fatigue me prend, je dois retourner dans ma cabine, prendre un peu de repos, demain sera aussi beau.
Il faut bien se nourrir, passer voir le commandant, avant de monter sur le pont, connaitre les nouvelles de notre navigation, passée depuis hier au moment de mon endormissement.
Les officiers de quart ont rencontré les premiers icebergs vers 4 heures du matin, même habitués, ils font toujours attention, un bloc glacé peut n’être que peu apparent, mais tout aussi coupant.
Le brouillard commence à peine à se lever, reste bloqué à quelques hauteurs de nos cheminées.

Je frissonne à la vue d’un bloc glacé, planté au fond de l’océan, seul dix pourcent de cet iceberg, sont à l’air libre.

Un autre plus massif aux contours bien incisifs, croise notre bord sur tribord.
Mon esprit glisse sur cette eau glacée, pense à tous ces marins et navires, voguant vers ces terres du nord, à force de vent et de bras, dans leurs embarcations à tête de dragon.